La culture de la tomate au Burkina Faso : un secteur en plein essor

La tomate est l’un des légumes les plus cultivés et consommés au Burkina Faso. Appréciée pour sa polyvalence culinaire et sa richesse en nutriments, elle occupe une place de choix dans l’alimentation des Burkinabè. Malgré les défis climatiques, la production de tomates connaît une croissance remarquable grâce aux efforts des agriculteurs et aux innovations dans les techniques culturales.
Un climat favorable mais exigeant
Le Burkina Faso bénéficie d’un climat tropical marqué par deux saisons : une saison sèche et une saison pluvieuse. La tomate étant une plante sensible aux fortes chaleurs et aux maladies, sa culture requiert une attention particulière. La saison sèche est souvent propice, à condition d’assurer une irrigation régulière, tandis que la saison des pluies peut favoriser l’apparition de maladies fongiques comme le mildiou.
Les principales zones de production
Les régions des Hauts-Bassins, du Centre, du Centre-Ouest et des Cascades sont les principales zones de production de tomates. Grâce à l’accès à des sources d’eau comme le fleuve Mouhoun et le barrage de Ziga, de nombreux producteurs ont développé des techniques d’irrigation modernes, améliorant ainsi leur rendement.
Techniques de culture et défis
Les agriculteurs burkinabè utilisent différentes méthodes de culture, allant de la culture en plein champ à la culture sous serre. L’irrigation goutte-à-goutte est de plus en plus adoptée pour réduire la consommation d’eau et optimiser la croissance des plants. Cependant, le secteur fait face à plusieurs défis :
- Les maladies et ravageurs, notamment la mouche blanche et les nématodes, qui peuvent détruire les récoltes.
- Les fluctuations des prix, qui rendent parfois difficile la rentabilité pour les producteurs.
- Le manque de moyens de conservation, obligeant les agriculteurs à vendre rapidement leurs récoltes avant qu’elles ne se détériorent.
Vers une production plus durable
Pour pallier ces difficultés, des initiatives sont mises en place, notamment l’utilisation de semences améliorées plus résistantes aux maladies et aux conditions climatiques extrêmes. De plus, des coopératives agricoles permettent aux producteurs de mutualiser leurs ressources et d’avoir un meilleur accès aux marchés
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